Rudy est un passionné des transports et de la logistique. En entrant directement sur le marché du travail après l’obtention de son BTS, il a su faire preuve de professionnalisme, acquis par les savoirs théoriques et les stages qu’il a pu réaliser au cours de sa formation. Rudy vous livre son parcours rempli d’expériences dans le domaine.
Bonjour Rudy, peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique et ton expérience au sein de l’Institut Nemo ?
Après l’obtention d’un bac pro informatique, j’ai intégré l’Institut Nemo pour faire un BTS Gestion des Transports et Logistique Associée. Ces deux ans d’études m’ont apporté beaucoup de connaissances notamment sur la découverte des modes de transports qu’ils soient routiers, aériens, maritimes, fluviaux ou ferroviaires. Nous avons abordé tous les sujets liés à la logistique de ces déplacements. Je souhaite remercier tous les intervenants qui ont participé à l’enrichissement de mon savoir, par leurs qualités professionnelles et leur expertise dans chaque domaine. A Nemo, j’ai également beaucoup apprécié les périodes de formation en entreprise. Pendant le BTS, nous avons réalisé 3 stages de 3 semaines, durant lesquels j’ai beaucoup appris. C’est une vraie aide pour trouver sa voie et devenir professionnel. Après la validation de mon diplôme, j’ai directement intégré le monde du travail.
Quel est ton parcours professionnel ?
Suite à mon BTS, j’ai intégré Disneyland Paris en tant que logisticien afin de participer à l’organisation du cheminement d’un produit de sa production jusqu’à sa distribution. J’ai pu travailler en relation avec le service approvisionnement, production et commercial. Dans ce métier, nous sommes en contact avec le transporteur afin de gérer au mieux le respect des délais de livraison. La deuxième grande mission était de faire l’état des stocks afin d’éviter toute rupture de produits.
Suite à une formation en interne, je suis passé au service des douanes, toujours chez Disneyland Paris. Mes missions étaient d’assurer les flux, le stockage, et l’expédition des produits finis pour les clients dans le monde entier. De plus, j’étais en charge de la gestion du magasin et de l’entrepôt de stockage afin de garantir la fiabilité des arrivées et départs. Tout ce travail demande une bonne organisation et gestion d’équipe.
“C’est un métier qui demande autant d’être sur le terrain que de faire des papiers pour le bureau, comme la documentation pour la TVA ou les contrats de transport, par exemple.”
Ensuite, j’ai rencontré ma femme, j’ai donc démissionné pour aller travailler dans le département du Cher. J’ai connu une petite période de chômage avant de devenir préparateur de commande pour une agence d’intérim. Pendant cette période, j’ai travaillé pour différentes entreprises. Je m’occupais de la gestion de transports, la gestion de litige avec les assurances vis-à-vis des transporteurs,… Cette période d’intérim m’a apporté un panel d’expériences très diverses. Je l’ai perçu comme un défi, et j’apportais ma pierre à l’édifice pour chacune de ces structures. Cela m’a permis d’être autant opérationnel que ce soit en logistique ou en transport, même si je n’ai pas le permis poids lourd.
Après ces différentes expériences, je suis retourné à Disneyland Paris pour une durée de 6 mois, avant de signer un contrat pour devenir technicien service après-vente chez Leroy Merlin.
En quoi consiste le métier de technicien service-après vente ?
Mon métier consiste à prendre en charge les clients suite au retour d’un produit défectueux, préparer les étiquettes de transport pour ensuite transmettre le colis au transporteur et renvoyer le produit au fournisseur pour la réparation. Je m’occupe également de toutes les pièces détachées de la société, ce qui revient à la gestion de 2000 à 3000 références. J’ai postulé à ce poste pour remplacer une personne en congé maladie, qui n’est jamais revenue et je recherche actuellement à trouver un nouvel emploi qui est plus en adéquation avec mes études, c’est-à-dire retourner en logistique et en transports. Il faut prendre en compte que ce sont des métiers essentiels et qu’aujourd’hui avec la crise du Covid, la logistique et le transport sont indispensables.
Quels sont les défis que tu rencontres au quotidien ?
Le défi majeur dans notre secteur, c’est faire face à l’augmentation du coût de transport avec la hausse des prix du carburant. Le second défi, c’est de devoir livrer les clients en temps et en heure, c’est un métier qui demande de la rigueur. Ce que je pourrais dire, c’est qu’il n’y a pas de journée type dans le monde du transport.
Que souhaites-tu mettre en avant dans le milieu du transport ?
Je souhaite mettre en avant la compétence des chauffeurs. C’est un travail qui permet en bonne partie de compléter ce cercle vertueux car ils sont la dernière chaîne du maillon. De plus, tous les jours, ils risquent leur permis, ils n’ont pas d’horaires fixes et de vie de famille. J’estime que c’est aussi un métier à mettre à l’honneur.
Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?
Le domaine du transport et de la logistique permet d’accéder à des métiers qui sont porteurs. Il faut que chaque étudiant se donne à fond et se donne les moyens pour accéder au métier qu’il souhaite, car nous recrutons constamment dans le secteur. Il faut aussi faire des stages et savoir quel domaine les intéresse le plus, car la logistique est un métier de terrain alors que le transport est plus souvent lié à la gestion des litiges et de la relation client.
Le mot de la fin ?
Je souhaite remercier avant tout monsieur Pierre Bitane de l’institut NEMO ainsi qu’à tous les intervenants qui nous forment aux métiers porteurs dans notre domaine.